Les tribulations de la Française des jeux

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Revue de presse: censure, manipulation, incitation des jeux aux mineurs, hasard hasardeux, bug informatique

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Les tribulations de la Française des jeux

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Le loto nouveau est arrivé

 

Jean-Pierre Grand
Jean-Pierre Grand 

Hérault : le député Jean-Pierre Grand critique le nouveau Loto

La Française des Jeux a présenté mercredi un nouveau Loto, qui débutera le 6 octobre, avec une nouvelle grille, des cagnottes plus grosses et des gains plus importants.
Une nouvelle formule qui ne plait pas à Jean-Pierre Grand, député UMP (villepiniste) de l'Hérault. Il estime que le lancement de ce nouveau Loto est plutôt malvenu alors que les Français « connaissent de graves difficultés de pouvoir d'achat. » « Ce sont les citoyens financièrement fragiles qui seront les premières victimes d'une incitation cynique et malsaine à la dépense, » écrit Jean-Pierre Grand, dans un communiqué. Il demande au gouvernement, qui « a un devoir de régulation de la pratique des jeux en France »,
de « dissuader la Française des Jeux de créer un nouvel appât au gain préjudiciable aux familles ».

Source Midi-libre

 

CEIS: Compagnie Européenne d'Intelligence Stratégique, prestataire de la Fdj

 

CEIS: compagnie européenne d'intelligence stratégique
CEIS: compagnie européenne d'intelligence stratégique 

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Inlex : prestataire de la Fdj

 

Inlex ip
Inlex ip 

 

Interview du Sénateur Trucy 16 sept 2008 (Marianne)

 

François Trucy Marianne - Françcois Trucy

François Trucy
François Trucy 
Marianne2.fr : Le secteur du jeu risque de connaître des changements importants avec la demande de la Commission européenne de libéraliser le marché des jeux sportifs en ligne. Quelle est la situation actuelle en France ? 

François Trucy : Pendant longtemps, le groupe Partouche était le seul à s'énerver parce que l'Etat autorisait la Française des Jeux (FdJ) et le PMU à ouvrir des sites Internet mais l'interdisait aux autres opérateurs. Ces derniers temps, avec l'explosion des paris en ligne, les autres opérateurs de jeu (type groupe Tranchant), ont commencé à donner de la voix, suivis par la Commission. Le ministère des Finances a donc décidé d'ouvrir le marché des paris en ligne et, par la même occasion, celui du poker qui connaît un succès considérable sur Internet. 

M : A qui profite cette ouverture du marché ? 
FT : Aux grands groupes d'abord, à commencer par Partouche, mais aussi aux opérateurs étrangers spécialisés dans le pari sportif : Bwin, Unibet, etc. Ils se sont déjà implantés dans de nombreux pays en Europe, sont cotés en bourse et ils veulent tout rafler : paris, poker et casinos en ligne. Au final, l'Etat se trouvera face à 10 ou 12 opérateurs sérieux. 

M : Le Pdg du groupe Partouche est un ami de Nicolas Sarkozy, tout comme Stéphane Courbit, qui a récemment racheté 75% de Betclic par son fonds Manga Capital. Pensez-vous que l'ouverture du marché est favorable aux proches du Président ? 
FT: Patrouche y gagnera très certainement, Betclic un peu moins mais je n'attache pas beaucoup d'intérêt à ces polémiques sur les «copains». 

M : Quel rôle tiendra le Parlement dans les discussions autour de cette réforme du jeu ? 
FT : A moins qu'Eric Woerth ne dépose le projet de loi après les textes d'adaptation de la réforme des institutions, il n'en jouera aucun ! Depuis l'Empire, les revenus du PMU et de la FdJ sont comptés comme «recettes» non fiscales de l'Etat, ce qui empêche tout débat au Parlement et laisse la gestion du jeu au seul gouvernement. C'était le propos de mon rapport «Etat croupier, Parlement croupion» paru en 2002. S'il y a débat, ça sera la première fois qu'on parlera de jeu au Sénat et à l'Assemblée.

M : Quelles sont les risques de l'ouverture du marché pour les joueurs ? 
FT : Actuellement, le système de la FdJ est bon : il y a un taux de retour convenable (55 à 60% des sommes jouées) qui motive le joueur mais ne le sucre pas trop, ce qui évite que le jeu dérape. Pour le PMU, le taux de retour est encore plus fort : 70% des sommes jouées reviennent au joueur. De plus, le système de mutualisation permet de faire vivre la filière équine en France qui emploie des milliers de personnes. 

Le problème des nouveaux opérateurs, notamment ceux spécialisés dans le jeu en ligne, c'est qu'ils vont chercher à gagner un maximum en réduisant le retour, développer leur offre au maximum et saturer le marché français. Par ailleurs, la question est de savoir comment gérer l'addiction au jeu : 95% des interdits de casino le sont volontairement, mais comment faire pour les empêcher de parier sur des sites web ? Enfin, il faudra être très intransigeant sur l'origine de l'argent des sites de paris en ligne : avec tous les outils qui existent aujourd'hui pour maquiller l'argent (fonds, sociétés écrans, etc.), l'Etat devra mettre en place une feuille de route très claire pour éviter le blanchiment. 

M : Le journal Les Echos du 15 septembre 2008 a évoqué la piste de la mise en bourse d'une part du capital que l'Etat détient dans le groupe Française des Jeux dès 2009. Comment une telle opération pourrait-elle être mise en place ? 
FT : L'Etat dispose actuellement de 72% des parts de la FdJ et 20% sont détenus par des opérateurs historiques, notamment des associations d'aides aux victimes de la guerre de 1914-18 qui se sont vues attribuer cette rente. 
Pour mettre des parts sur le marché, il faudra avant tout changer la structure du groupe pour pouvoir vendre et ensuite y trouver son compte, ce qui ne sera pas facile : la FdJ a représenté 2,7 milliards d'euros de bénéfices pour l'Etat en 2007 et il n'est pas sûr qu'il trouvera preneur en période d'incertitude boursière. Quand aux associations, elles risquent fort de chercher à tirer les prix vers le haut. Pour ces raisons, je pense que l'hypothèse d'une mise en bourse est peu probable, en tout cas pas dès 2009.

 

Paris et Loto : dépôts de marques “toutes classes”

 

 

" La particularité de ces deux dépôts de marques est de viser des produits et des services dans chacune des 45 classes. On peut difficilement concevoir que tous les produits et services visés seront effectivement exploités, et donc de là à en déduire qu’il s’agit  de marques de barrage, il n’y a qu’un pas. Mais nous ne ferons pas ici de procès d’intention [voir néanmoins sur ce type de problématique, la chronique d'Isabelle Meunier-Cœur dans Propriété Industrielle, décembre 2006, Accrobrèves, page 3 n°123].

Dans le très large libellé de la marque LOTO de la Française des Jeux (nouveau logo, qui apparaitra sur les bulletins le 6 octobre 2008), on note certaines exclusions en classe 41 : les services se rapportant “au loto traditionnel” sont écartés. C’est sans doute avec le souvenir d’un arrêt de la cour de cassation d’avril 2004 que le déposant a agi ainsi.

Cet arrêt avait en effet retenu que “le terme loto qui est un jeu de hasard existant depuis des siècles” est “nécessaire pour désigner soit les jeux en cause soit les loteries“, ce dont il découlait implicitement que les termes Loto et Loto sportif (objet des marques en cause) n’avaient même pas pu acquérir un caractère distictinf par leur usage. Pourtant, dans la marque ci-dessus, le signe n’est pas cantonné à l’élément verbal et on peut sérieusement se demander si les éléments figuratifs ne méritaient pas protection (l’arrêt de la Cour de cassation dans l’affaire “GAY” conduit à une réponse négative, mais il a été pertinemment critiqué sur ce point). "


source: musée des marques

 

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