Les tribulations de la Française des jeux

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Revue de presse: censure, manipulation, incitation des jeux aux mineurs, hasard hasardeux, bug informatique

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Les tribulations de la Française des jeux

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Une organisation terroriste parmi les organisateurs de jeux et paris sportifs !

 


"Tous les signaux d'alerte pouvant laisser présumer d'une activité criminelle organisée se sont allumés au fur et à mesure de l'avancement de nos vérifications dans le milieu des jeux en ligne" ,  indiquent les policiers.

Ils relèvent également la présence de membres d'une organisation terroriste parmi les organisateurs de jeux et paris sportifs.

Source La tribune - Policiers
Virginie de Kerautem et Pascal Junghans


Le rapport de Mr Bauer


• Création dune autorité de régulation sur les jeux et les paris, chargée de 
l'ensemble du secteur, en ligne ou pas. Cette Autorité pourrait disposer des
moyens de l'actuelle section « Courses et Jeux » des Renseignements
Généraux ;
• Instauration d'un système de licences ; 
• Identification des actionnaires des sociétés obtenant une licence mais 
également de l'ensemble des partenaires, des sous-traitants et des employés ;
• Obligation que les serveurs des sites soient accessibles sur le territoire 
national ;
• Obligation de déclaration de soupçon portant sur le sujet (le joueur qui parie 
beaucoup d'argent) ou l'objet (les flux inhabituels de mises sur un événement
sportif particulier) ;
• Partage d'informations au niveau européen sur la corruption des sportifs 
(voir l'affaire du jockey britannique exclu des champs de courses du Royaume-
Uni mais pouvant courir en France) ;
• Limitation, lors de tournois, à l'accès aux sportifs et instauration dune sorte 
de « délit d'initié » sportif ;
• Mise en place d'un partenariat avec les Fédérations sportives pour détecter 
des résultats sportifs « anormaux ». Cette détection pourrait être comparée au
flux de paris sur l'épreuve considérée ;
• Possibilité de bloquer des joueurs touchés par l'addiction soit par l'adresse 
IP soit par ses coordonnées de cartes bancaires (ayant conscience cependant
que cette barrière est relativement facilement franchissable) ;
• Distinction entre sites avec licences et sites sans licences : on avertit le 
joueur potentiel qui'l risque d'être victime de fraude sur des sites illégaux non-
certifiés.

source:    http://jeux-argent.20minutes-blogs.fr/

 

Jeux en ligne : rien ne va plus

 

Jeux en ligne : rien ne va plus…
Sous la pression express de Bruxelles, le gouvernement s'est résolu à libéraliser les jeux en ligne et à mettre fin au monopole de la Française des Jeux et du PMU. Le projet s'accompagne d'une « réflexion » sur l'évolution de l'actionnariat du groupe.

La nouvelle a été officialisée mercredi à l'occasion de la communication faite en Conseil des ministres sur la future organisation du secteur des jeux d'argent et de hasard. Le gouvernement s'est résolu à libéraliser les jeux en ligne et à mettre fin au monopole de la Française des Jeux et du PMU. Depuis plusieurs mois, Bruxelles menaçait Paris de sanctions dans ce domaine. Les professionnels privés estimaient déjà inéluctable une remise à plat des relations entre l'Etat et la société, certains d'entre eux pariant même sur sa « privatisation ».

Un désengagement progressif
A ce jour, la Française des Jeux est détenue à 72% par l'Etat et selon les Echos, « toutes les options sont à l'étude » : privatisation partielle, totale, statu quo, même si l'Elysée est favorable à « une évolution radicale du capital et du management ». Le scénario privilégié est celui d'un désengagement progressif pour ne garder qu'une participation majoritaire de 51% contre 72% actuellement. Reste la question de la valorisation de la Française des jeux. Pas évident apparemment, les évaluations varient, selon les sources de 1 à 10 milliards d'euros.

Un marché de 3 à 4 milliards d'euros

Quel que soit le scénario, l'Etat français continuerait de suivre l'activité de la Française des Jeux et du secteur des jeux et des paris en général.
D'ici l'an prochain, il reviendra à une autorité de tutelle de délivrer les « agréments » aux acteurs désireux de s'établir sur un marché français estimé à 3 ou 4 milliards d'euros annuels. L'Etat perçoit 5,3 milliards d'euros sur les jeux et paris se déroulant sur son territoire.
La Française des Jeux représente à elle seule 3 milliards de gain via des taxes chaque année pour l'Etat.

Les copains de Sarkozy d'abord
Qui va profiter de la libéralisation complète des jeux en ligne ? Trois noms s'imposent : Patrick Partouche, un proche de Sarkozy, dont le groupe n'est pas au mieux de sa forme mais qui devrait être le principal bénéficiaire de la mesure. Il dispose déjà de deux licences, une à Gibraltar et surtout une à malte où il a installé son site en ligne livebetting.
Il devra se partager le gâteau avec Lucien Barrière, autre acteur du secteur.

Quand Alain Minc conseille Stéphane Courbit
Nouveau venu, l'ancien patron d'Endemol, Stéphane Courbit, également fervent supporter de Sarkozy, s'est porté acquéreur, via sa filiale Mangas gaming, de 75% des parts du site Betclic, fin 2007. Il devrait également profiter de cette nouvelle manne. L'opération se serait faite sur les conseils d'Alain Minc qui aurait conseillé à Stéphane Courbit de se positionner sur le secteur des jeux en ligne et plus globalement sur les secteurs qui ne s'ouvrent que maintenant à la concurrence. Petits conseils entre amis…
Stéphane Courbit, a d'ailleurs réitéré hier son intention de se placer sur la ligne de départ en souhaitant acquérir une licence. L'agence de communication La Chose a déjà été mandatée pour réfléchir au positionnement de Betclic en France.

Des conseillers de Sarkozy proches de l'industrie du jeu
Compte tenu de la vitesse d'intervention du gouvernement sur le sujet, il est à croire que cette question des jeux en ligne était absolument prioritaire. Ou alors Sarkozy, a-t-il su écouter certains de ses proches conseillers. Ainsi, le député Frédéric Lefebvre fut longtemps conseiller de Sarkozy au ministère de l'Intérieur tout en étant dirigeant de la société Pic Conseil, une société de lobbying, qui travaillait, à l'époque notamment pour l'industrie du jeu, comme l'avait révélé un reportage de Canal Plus en 2007.

Les jeux sont flous
Pour l'anecdote, on notera que c'est ce même gouvernement qui ne cesse de pourfendre le « diable » Internet, qui à travers la libéralisation des jeux en ligne prend le risque de participer, en conscience, à une hausse des opérations de blanchiment ou encore au trucage des paris sportifs, notamment par la corruption des joueurs, à la commission de délits à caractère économique ; ou plus simplement à favoriser les fraudes dont les joueurs peuvent se révéler les victimes. Rien ne va plus…


Vendredi 13 Juin 2008 - 07:00
Régis Soubrouillard
Source Marianne http://www.marianne2.fr/Jeux-en-ligne-rien-ne-va-plus-_a88157.html

 

Offres de stage au sein de la Fdj

 


La Française des Jeux est classée dans les cinq premières loteries mondiales. Plus d’un français sur deux joue au moins une fois par an à l’un de nos jeux ! Notre marketing, notre organisation et la technologie informatique utilisée font de La Française des Jeux l’un des opérateurs de jeux de référence dans le monde.

Une entreprise publique engagée et responsable : régulation du marché, respect des règles du jeu, protection des joueurs et mutualisation des profits.

Une entreprise de haute technologie : l’informatique est le premier métier de La Française des Jeux (30 % des effectifs). Notre réseau informatique temps réel est l’un des plus importants et performants au monde : 23 000 terminaux connectés 24 h/24 h, 365 j/an, avec des enjeux de sécurité sans équivalent.

Un contributeur important aux finances publiques (plus de 2,5 milliards d’euros versés à l’État en 2007).

Une entreprise qui modernise en permanence sa gamme de jeux.

Un métier incomparable : vendre du rêve.

La Française des Jeux se veut entreprise attractive et employeur de référence. Aujourd’hui, son faible turnover est le fruit d’une politique RH ambitieuse reposant sur cinq valeurs fortes : responsabilité, transparence, compétence, proximité, dynamisme.

PDG
Christophe Blanchard Dignac

Activité
Jeux de loterie et de pronostics sportifs

Effectifs
900 collaborateurs (+ de 50 % de cadres)

Chiffre d’affaires 2007
9,5 milliards €

Implantations
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, siège)
Moussy (Seine-et-Marne, près de Roissy)
Vitrolles (Bouches-du-Rhône)


Entre juillet 2008 et décembre 2008
Assistants Chefs de Produits Jeux de Tirage - (h/f) [détails]
6 mois
Ile de France
Stage Marketing

Entre juillet 2008 et décembre 2008         
Assistants Chefs de Projet - (h/f) [détails]                         
6 mois                         
Ile de France                                             
Stage Marketing

Entre aujourd'hui et décembre 2008         
Stagiaires Marketing Multimédia [détails]                         
6 mois                         
Ile de France                                             
Stage Marketing

Entre juillet 2008 et décembre 2008         
Stagiaire en Maîtrise d'Ouvrage [détails]                         
6 mois                         
Ile de France                                             
Stage

source :  http://www.hobsons.fr/fiche.php?Id=1186
              


 

Le rapport Attali : un nouveau coup dur pour les monopoles

 


24.01.2008

Le rapport Attali : un nouveau coup dur pour les monopoles


source http://jeux-argent.blog.20minutes.fr

Le rapport de la Commission Attali pour la libération de la libération de la croissance française a rendu son rapport hier.

Même si dans ce rapport la question des jeux d'argent en ligne n'est pas explicitement évoquée, les propositions présentées vont clairement dans le sens de l'ouverture 
du marché des jeux en ligne.

Et ce, au regard de 2 grands chantiers que la Commission de mettre en place :

1) La révolution numérique : "Le renforcement de la croissance viendra de la capacité du pays à investir dans les secteurs porteurs. Un secteur est porteur quand son taux de croissance mondiale est particulièrement élevé et a vocation à le rester. Il ne s’agit pas là de l’intégralité d’un secteur comme on pouvait le définir il y a 15 ou 20 ans, mais de gammes de produits sur lesquels se détermine la compétitivité internationale. Parmi les secteurs ayant le plus fort taux de croissance mondiale, on peut citer le numérique."
Parmi les propositions : développer l'accès et l'usage de l'Internet haut débit et favoriser l'émergence d'une industrie française des logiciels et des contenus. Des recommandations qui peuvent sans problèmes s'appliquer pour les jeux en ligne ! En particulier quand on voit que tous les éditeurs de jeux et de logiciels sont étrangers.


2) L'ouverture à la concurrence : "Les rentes dont bénéficient les secteurs abrités sont une « taxe » sur les consommateurs (prix plus élevés) et sur les moins protégés (les jeunes en particulier). Une concurrence efficace
est le meilleur moyen pour assurer la mobilité économique. Elle a donc un rôle clé dans la stratégie de libération de la croissance. Des études de l’OCDE montrent clairement que les pays où le degré de concurrence dans les marchés des biens et des services privés est plus élevé ont de meilleures performances en termes de croissance. Ces mêmes études montrent que la France est l’un des pays qui bénéficierait le plus d’une concurrence accrue dans les biens et services. La concurrence doit donc devenir la règle dans le secteur privé, car elle est dans l’intérêt de tous. L’ensemble des secteurs et des professions dont l’accès est réglementé doit s’ouvrir. La mobilité économique, accompagnée d’une sécurisation, doit concerner tous les acteurs de la société.
" La Française des Jeux et le PMU peuvent clairement se sentir visé par ces propositions.


Si le secteur de jeux en ligne n'est pas clairement évoqué  (ce sont plutôt les pharmaciens, les notaires, les professions juridiques, les taxis, etc... qui ont fait l'objet d'une étude détaillée de la part de la Commission), on peut remarquer que ces propositions rejoignent (en allant plus loin) celles déjà présentées il y a un an par le rapport Jouyet-Levy.

Rappelons que le 23 novembre 2006, Messieurs Maurice Levy (Président du Directoir du Groupe Publicis) et Jean-Pierre Jouyet (Chef de service de l'Inspection générale des finances) avaient rendu public leur rapport sur "L'économie de l'immatériel" commandé par le Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, M.Thierry Breton. Ce rapport visait, lui aussi, à faire des propositions pour soutenir la croissance. Dans ce rapport, Messieurs Levy et Jouyet mettaient, eux aussi, en cause les monopoles : "Le premier réflexe dont nous devons nous défaire, c’est celui qui consiste à favoriser les situations acquises." Et de citer clairement les jeux en ligne : "RECOMMANDATION N°7 : Envisager une ouverture encadrée du marché des jeux en ligne" .


On connait la suite très française de ce type de rapport : louange et accord général, déclaration du Ministre pour encourager sa mise en oeuvre, classement vertical du rapport, nouveau gouvernement, enterrement rapide des propositions dérangeantes par le nouveau gouvernement qui lance une nouvelle étude sur le même sujet, etc...

Dans le cas, c'est même pire : une fois arrivé au pouvoir, l'auteur du rapport s'empresse de faire le contraire de ce qu'il avait proposé 6 mois plus tôt : on frise le ridicule et personne, à part le Journal des Jeux d'Argent en Ligne, l'avait vu !!

Cela fait plus de 20 ans que la France n'en finit pas de diagnostiquer ses freins, ses pesanteurs et qui,
par manque de courage politique, remet à plus tard ses réformes structurelles. Le rapport Attali subira-t-il le même sort que ses prédécesseurs ? 

Pour notre part, nous faisons plus confiance à l'Europe qu'aux gouvernements français pour réformer la France ! Dans le cas qui nous intéresse, c'est bien l'Europe qui fait évoluer la France : nos hommes politiques sont trop peu courageux pour bousculer les monopoles en place !!!




9.12.2006

Jeux d'argent en ligne : le rapport Levy-Jouyet recommande la libéralisation du marché

Le 23 Novembre 2006, Messieurs Maurice Levy (Président du Directoir du Groupe Publicis) et Jean-Pierre Jouyet (Chef de service de l'Inspection générale des finances) ont rendu public leur rapport sur "L'économie de l'immatériel" commandé par le Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, M.Thierry Breton.

Ce rapport vise à faire des propositions pour soutenir la croissance "à penser et créer la croissance de demain, à puiser dans cette richesse infinie que sont les hommes et les femmes de notre pays pour leur offrir l’avenir dont ils sont dignes, et à oser s’attaquer àces rigidités qui freinent le dynamisme latent de notre pays."

Rappelant qu’il ne se satisfait pas d’une croissance potentielle de 2 à 2,5 % par an, M.Breton a déclaré partager le constat selon lequel l’immatériel est le facteur de croissance « le plus prometteur, le plus porteur, le plus essentiel » de l’économie post-industrielle : « Porter notre croissance potentielle entre 3 et 4 % par an, c’est possible ! » a-t-il lancé.

Dans ce rapport, Messieurs Levy et Jouyet reviennent sur les jeux sur Internet en notant les rigidités qui encadrent cette activité en France :
"Le premier réflexe dont nous devons nous défaire, c’est celui qui consiste à favoriser les situations acquises. Dans de nombreux domaines confrontés à un changement technologique, nous nous demandons comment protéger l’existant alors qu’il faudrait d’abord chercher à tirer au mieux parti du changement. En agissant de la sorte, nous freinons le développement de nouvelles activités et de nouveaux emplois.

Les industries de la musique et des jeux en ligne sur Internet constituent deux exemples récents de ce type de réaction. L’État ne met par ailleurs pas suffisamment sa capacité de réglementer et d’accorder des droits d’accès à des activités ou à des ressources rares au service de l’innovation et du développement de nouvelles entreprises. Au contraire, et les exemples du spectre hertzien, des professions réglementées ou des droits d’auteur le prouvent, il entretient une sorte de « protectionnisme de l’intérieur » qui pérennise des situations à rentes pas toujours justifiées."

Ils critiquent par ailleurs la gestion excessivement "statique" de l'Etat français concernant les jeux en ligne, et pointent du doigt le monopole de la Française des Jeux et du PMU :
"De nombreuses activités font aujourd’hui l’objet d’un accès réglementé destiné à encadrer l’action des
acteurs économiques. Ces réglementations répondent généralement à des préoccupations d’intérêt public, par exemple la santé des consommateurs ou la défense de l’emploi. Au fil du temps, leur pertinence peut cependant se réduire, parce qu’un changement technologique est à l’oeuvre ou que les effets négatifs de la protection l’emportent sur ses effets positifs.


Une gestion active des actifs immatériels suppose alors de la part de l’État qu’il reconnaisse le changement de contexte et qu’il en tire les conséquences en modifiant la procédure d’attribution de ces droits ou en en créant d’un nouveau type...À l’heure actuelle, les jeux de loterie nationale et de pronostics sportifs sont de la responsabilité d’un opérateur unique, La Française des jeux, et le pari hippique de la compétence du Pari mutuel urbain.


Ce monopole d’organisation et d’exploitation des jeux n’est pas unique en Europe. D’autres États ont en effet historiquement considéré, comme la France, qu’il constituait un moyen efficace pour prévenir l’addiction des joueurs et la fraude, le blanchiment ou les trafics. Son effectivité est cependant aujourd’hui remise en cause par le développement de sites de jeux en ligne, qui sont d’autant plus nombreux que le coût d’entrée sur le marché est faible. 2 500 sites de jeux en ligne sont en effet désormais accessibles depuis la France, dont 200 en langue française.

La Commission européenne devrait se prononcer sur la compatibilité entre le droit français et le droit de la concurrence européen, qui pourrait s’avérer contradictoire avec les principes communautaires de libertéd’établissement et de service. S’il s’avérait que ce cadre était jugé incompatible, il serait nécessaire de lui substituer un nouveau dispositif, qui pourrait par exemple consister à mettre sur le marché un nombre défini de licencesd’exploitation et à taxer le produit net des jeux."

En conclusion, le rapport recommande clairement la libéralisation régulée du marché des jeux en ligne :

"RECOMMANDATION N°7 : Envisager une ouverture encadrée du marché des jeux en ligne, fondée sur
l’attribution d’un nombre déterminé de licences, accompagnées d’un strict cahier des charges.

Notre Commission estime que nous ne devrions pas exclure de mener une telle réflexion. Non seulement pour juger de la capacité des règles actuelles à empêcher de subir la multiplication de sites étrangers ne présentant pas toutes les garanties de protection des joueurs et de suivi des fonds, mais également pour apprécier si une stratégie de libéralisation encadrée ne serait pas économiquement plus favorable que le maintien des monopoles publics actuels.

Fondamentalement, ce nouveau cadre réglementaire devrait chercher à trouver une 3e voie entre une
libéralisation totale, dont on pressent qu’elle ne permettrait pas de lutter contre le blanchiment d’argent et d’assurer
une véritable protection des joueurs, et le maintien du dispositif juridique actuel à l’efficacité incertaine.

Cette nouvelle régulation pourrait par exemple prendre la forme suivante :
• un nombre déterminé de licences pourrait être mis sur le marché, sur la base d’un cahier des
charges garantissant notamment la protection du joueur (suivi des comportements à risque, financement des associations, etc.) et la traçabilité des flux financiers ;
• la détermination du prix des licences devrait faire l’objet d’une réflexion d’experts destinée à identi-
fier le mode d’attribution le plus pertinent (soumission comparative, enchères, type d’enchères le cas échéant) ;
• une taxe sur le produit des jeux serait par ailleurs instituée, comme c’est le cas dans tous les paysqui ont libéralisé l’activité de jeux en ligne ;
• les sites dépourvus de licence devraient être en contrepartie fermés et faire l’objet de poursuites."

On pourra remarquer que ces propositions rejoignent celles du sénateur Trucy qui prône lui aussi une régulation du marché. 

Il semble en tout cas que ce rapport n'est pas été vraiment écouté et lu à l'heure où le gouvernement vient de faire voter au parlement un projet de loi ant-jeux.

Encore un rapport pour rien qui aurait bien été utile pour éclairer nos parlementaires avant le vote des lois anti-jeux ! Il semble qu'une nouvelle fois, en France, les positions dogmatiques et doctrinaires prennent le pas sur l'analyse !



05.07.2007

Jean-Pierre Jouyet aurait-il changé d'avis sur la question des jeux en ligne ?

"La fonction fait l'homme" : si certains n'en étaient pas encore convaincus, l'attitude de Jean-Pierre Jouyet vis-à-vis des jeux d'argent en ligne illustre la véracité de cette maxime.

Comme certains ont pu le remarquer, il semble que Jean-Pierre Jouyet ait, en quelques mois, viré sa cutie de manière caricaturale (quitte à se ridiculiser ?) sur les jeux d'argent en ligne !

Jean-Pierre Jouyet, actuel secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes s'est-il fâché avec Jean-Pierre Jouyet, ancien chef du service de l'inspection général des Finances ? En tout cas, les deux hommes n'ont pas du tout le même avis sur les paris sportifs.

Le 23 Novembre dernier, Messieurs Maurice Levy (Président du Directoir du Groupe Publicis) et Jean-Pierre Jouyet (alors chef de service de l'Inspection générale des finances) ont rendu public leur rapport sur "L'économie de l'immatériel" commandé par le Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, M.Thierry Breton. Ce rapport vise à faire des propositions pour soutenir la croissance "à penser et créer la croissance de demain, à puiser dans cette richesse infinie que sont les hommes et les femmes de notre pays pour leur offrir l’avenir dont ils sont dignes, et à oser s’attaquer àces rigidités qui freinent le dynamisme latent de notre pays."

Comme nous l'avions relevé dans notre compte-rendu de ce rapport Levy-Jouyet, les auteurs reviennent sur les jeux sur Internet en notant les rigidités qui encadrent cette activité en France et pointent alors du doigt le monopole de la Française des Jeux et du PMU. En conclusion, le rapport recommande clairement la libéralisation régulée du marché des jeux en ligne : "RECOMMANDATION N°7 : Envisager une ouverture encadrée du marché des jeux en ligne, fondée sur l’attribution d’un nombre déterminé de licences, accompagnées d’un strict cahier des charges."

Or, ce même Jean-Pierre Jouyet, nommé secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, réagit vivement à "l'avis motivé" de la Commission Européenne concernant les paris en ligne ! "On ne se laissera certainement pas faire... Nous avons fait valoir nos arguments, nous continuerons à les faire valoir", a protesté mercredi le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. "Les jeux et notamment (...) le PMU, cela fait partie de notre tradition culturelle. Je crois qu'il est bon aussi que l'Europe sache concilier ce que sont les traditions culturelles, les traditions d'organisation de jeux et le fonctionnement du marché intérieur", a-t-il ajouté.

Ce volte-face n'est pas de nature à rassurer sur les valeurs de nos homme politiques !!



 

 

La Française des Jeux lance Cote & Match Masters

 

Un concours original destiné aux étudiants et aux associations sportives d'étudiants

La Française des Jeux lance Cote & Match Masters, le premier championnat étudiants des pronostics sportifs. Les matches et les cotes du jeu sont celles du jeu Cote & Match.

Ce concours gratuit réservé aux étudiants majeurs est accessible depuis le site www.cmmasters.fr. Des centaines de cadeaux permettront de récompenser les meilleurs pronostiqueurs.

Pour parier, le participant doit remplir le formulaire d’inscription et indiquer son établissement. Il disposera alors d’un compte personnel qui lui permettra de parier chaque semaine sur les matches proposés. 100 points seront automatiquement attribués sur ce compte à chaque début de liste (lundi et jeudi). A chaque pari gagnant, le participant cumulera des points par le principe du pari à cote.

Différents classements - hebdomadaires, mensuels et général - permettront d’accéder aux dotations mises en jeu, dont :

  • 1 Scooter 125 cm3
  • 1 Ensemble TV 107 cm et un home cinéma
  • 1 Téléviseur 107cm
  • 5 ordinateurs portables
  • 15 téléviseurs 66cm
  • et des dizaines d’autres….

Un classement spécifique sera créé pour les associations sportives. Il permettra aux trois premières de se partager 15 000€* pour financer le projet de leur choix.

La Française des Jeux réalise 383 M€ de chiffres d’affaires dans le domaine des paris sportifs (4% de son CA). Cote & Match, jeu à cote fixe, représente 2/3 des ventes aux côtés de Loto Foot et Cote & Score. Lancé en janvier 2003, ce jeu connaît une croissance régulière grâce à diverses évolutions : passage de 3 à 2 puis à 1 pronostic minimum, paris sur des matches de rugby puis de basket, passage à deux listes par semaine, etc.

La Française des Jeux vise en 2008 un enrichissement de son offre en matière de pronostics sportifs (plus de matches à paris simples, plus de rencontres emblématiques, plus de sports proposés). L’objectif de Cote & Match Masters est de répondre aux nouvelles attentes des joueurs et de faire découvrir le jeu Cote & Match à travers un dispositif ludo pédagogique.

* 7 500 € pour la première association, 5 000 € pour la deuxième et 2 500 € pour la troisième.




 

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